Les soutiens à Robert Redeker
Cet article actualise en permanence les soutiens à RR.
Mise à jour : 30 juin 07
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- 21 mars 07. Soirée de soutien organisée par la LICRA (sur réservation en fonction des places disponibles)
mercredi 21 mars 2007, 20 h à Paris, maison du Barreau 2 rue Harlay
avec une présentation de l'ouvrage collectif sous la direction de Patrick Gaubert
Combattre l'obscurantisme avec Robert Redeker (éd. Jacob-Duvernet)
leur soutien au professeur de philosophie en danger.
Voir le texte de l'intervention de CK
- 14 janvier 07. Un Marocain arrêté pour avoir posté des menaces : lire l'article dans le n° 512 de Respublica, d'après un article de Libération du 10 janvier.
Lire le message de R. Redeker au meeting de la LICRA (Paris, 16 nov 06)
:0016: - Appel à soutien financier (27 octobre) signé par Claude Lanzmann, Bernard-Henri Lévy et André Glucksmann :
"Merci de vous être associé à la première liste de ceux qui ont manifesté leur soutien à Robert Redeker. Le vôtre, qui lui a été communiqué, lui est très précieux dans la tragique situation qui est la sienne aujourd'hui. Nous devons continuer à l'aider, non seulement par des messages, mais surtout maintenant financièrement. (English et deutch version)
Il n'a pas d'autre choix que déménager, car la photographie et l'adresse de sa demeure ont été largement publiées. Et ce changement de domicile, bien sûr, entraîne des frais que ni le gouvernement, ni le ministère de l'Education Nationale ne sont disposés à prendre à leur charge ( ils assurent sa protection et lui maintiennent son traitement de professeur, largement insuffisant pour faire face à la survenue, dans sa vie, d'une épreuve comme celle qu'il traverse)."
Selon vos possibilités et quel qu'en soit le montant, vous pouvez adresser un virement à l'ordre de Robert Redeker sur le compte bancaire aux coordonnées suivantes :
code banque: 30066 code guichet: 10621 compte : 00010986401 clé RIB 63
Pour les étrangers :
Robert Redeker FR 76 3006 6106 2100 0109 8640 1 63 code BIC CMCIFRPP
On peut aussi adresser les soutiens à Robert REDEKER
BP 37176
31671 LABEGE Cedex
Comme dans l’affaire des caricatures, une seconde fatwa s’abat sur Robert Redeker. Véritable peine infamante, l’opprobre des temps modernes se déchaîne : n’aurait-il pas, tout de même, tenu des propos « racistes », « islamophobes » ? On analyse ici le mécanisme de cette seconde fatwa. A une première opération qui transforme la victime en coupable s’ajoute un dispositif prétendument altruiste qui caractérise le phénomène récent de l’islamo-« progressisme ».
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- 7 octobre 06, 1er article de CK sur Mezetulle : Redeker mort ou vivant ?
Mezetulle a signé la pétition lancée par Respublica "contre la barbarie, soutien sans réserve à Robert Redeker". Il fallait s'en expliquer, au-delà de l'émotion légitime. Voici les raisons philosophiques de ce soutien sans réserve. Cela suppose qu'on réponde à l'objection du cercle : n'est-il pas paradoxal de suspendre la critique pour pouvoir défendre l'esprit critique ?
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Soutiens en ligne : pétitions et communiqués
Mezetulle place ici les références des initiatives collectives de soutien en ligne (à l'exclusion des partis politiques) dont elle est informée au fur et à mesure. N'hésitez pas à poster un commentaire pour les faire connaître, je m'efforcerai de les relayer.
- La Société française de philosophie s'adresse au Président de la République (14 octobre 06) :
Un homme est aujourd’hui menacé de mort, forcé depuis des semaines de se cacher pour avoir écrit et publié son point de vue. Il se trouve qu’il est professeur de philosophie. Or, il n’a fait qu’user du droit de tout citoyen. La question est de sauvegarder, à travers sa vie et celle de ses proches, la liberté de pensée, d’opinion, d’expression et de communication dans un État de droit.
La Société française de philosophie apporte son soutien à Robert Redeker et souhaite que les pouvoirs publics prennent à cet égard toutes leurs responsabilités.
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- Un appel à signature sur le site Gauche républicaine ,
Quelques extraits du texte :
Etre victime d'une telle fatwa, c'est être un mort en sursis : cela signifie très exactement que la mort peut surgir n'importe quand, n'importe où, sous n'importe quel trait. Cela signifie très exactement que l'autre, celui qu'on croise dans la rue, celui qui sonne à la porte, celui qui passe en voiture, est un assassin potentiel. C'est à cette absolue précarité que se trouvent acculés Robert Redeker et sa famille. Pourquoi ? Pour avoir usé d'un droit constitutionnel, d'un droit pour lequel Spinoza, Locke, Voltaire, et bien d'autres encore, ont combattu, d'un droit que les révolutionnaires de 1789 ont conquis, d'un droit, enfin, que l'on croyait définitivement acquis : le droit de manifester sa pensée et ses opinions. [...]
nous tenons à apporter un soutien inconditionnel à Robert Redeker. Exprimer sur cette affaire la moindre réserve, c'est déjà faire une concession à la barbarie. Aussi dénonçons-nous cette rhétorique insidieuse qui consiste à assortir la condamnation de la fatwa dont est victime Robert Redecker d'un « même si » ou d'un « bien que ».
Nous dénonçons les propos de Gilles de Robien, ministre de l'éducation nationale, qui, au lieu de manifester son indignation face à la barbarie intégriste, a cru bon, après avoir mollement exprimé sa « solidarité », de donner à Robert Redeker des leçons de bienséance.
Nous dénonçons le discours quelque peu dévot de ceux qui soutiennent Robert Redeker du bout des lèvres, pour la forme, parce qu'il faut bien être démocrates, pour mieux se livrer ensuite à une analyse indécente de ses propos. Analyse indécente, en effet : n'est-il pas pour le moins déplacé de disserter, entre gens de bonne compagnie, sur l'article de Redeker quand celui-ci est, de fait, exclu de l'espace du dialogue et réduit au silence ? On ne sait que trop où conduit cette rhétorique insidieuse quand on la pousse jusqu'au bout de sa logique : on en arrive à excuser la barbarie ou, tout du moins, à « comprendre » l'incompréhensible, à savoir qu'un homme puisse mériter d'être condamné à mort pour avoir critiqué une religion.
Nous dénonçons, enfin, cette curieuse conception de la liberté d'expression qui tend à s'imposer aujourd'hui et qui devrait faire la joie des intégristes de tous poils : contrairement à ce que certains sont en train de faire accroire, la liberté d'expression ne s'arrête pas là où commence les opinions des autres. Car, à ce compte, on ne pourrait s'exprimer que sur des sujets absolument consensuels.
La liberté d'expression, dans le cadre des lois interdisant les propos racistes et négationnistes, ne saurait se réduire au droit de parler tant que l'autre est d'accord.
La liberté d'expression ne saurait se réduire au droit de tout dire sauf ce qui est susceptible de heurter l'opinion de l'autre, ou sa croyance, ou même sa foi, qui, dans le droit républicain, n'est qu'une des figures possibles de l'opinion.[...]"
Les premiers signataires :
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Sur le bloc-notes le 2 octobre 2006, en réactualisation permanente pour le soutien