2 octobre 2006 1 02 /10 /octobre /2006 07:36
Bloc-notes
Les soutiens à Robert Redeker

Cet article actualise en permanence les soutiens à RR.
Mise à jour : 30 juin 07

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- 28 juin 07. Un article dans Respublica n° 549, signalant l'interview de RR dans Le Parisien du 26 juin 07 et retraçant les événements principaux en analysant les soutiens et les défections...

- 21 mars 07. Soirée de soutien organisée par la LICRA (sur réservation en fonction des places disponibles)
mercredi 21 mars 2007, 20 h à Paris, maison du Barreau 2 rue Harlay
avec une présentation de l'ouvrage collectif sous la direction de Patrick Gaubert
Combattre l'obscurantisme avec Robert Redeker (éd. Jacob-Duvernet)

Abasourdie par ce qui arrive à Robert Redeker et atterrée par le manque de soutien dont il a, dans un premier temps, été victime, la LICRA et son président ont décidé de publier un livre sur ce qui est devenu « l’affaire Redeker ». Ce livre est l’occasion de revenir sur la genèse et la signification de cette affaire, notamment à travers un entretien que Robert Redeker a accordé au journaliste Dominique de Montvalon. De nombreux intellectuels livrent également leur réflexion sur l’affaire et apportent
leur soutien au professeur de philosophie en danger.
Voir la liste des participants
Voir le texte de l'intervention de CK

- 15 janvier 07. Dans le numéro 641 des Temps Modernes (nov.-déc. 06), articles de soutien par Claude Lanzmann, Catherine Kintzler, Mohamed Sifaoui, et deux articles de Robert Redeker. A lire également dans ce numéro un dossier sur Walter Benjamin.

- 14 janvier 07. Un Marocain arrêté pour avoir posté des menaces : lire l'article dans le n° 512 de Respublica, d'après un article de Libération du 10 janvier.

Lire le message de R. Redeker au meeting de la LICRA (Paris, 16 nov 06)

:0016: - Appel à soutien financier (27 octobre) signé par Claude Lanzmann, Bernard-Henri Lévy et André Glucksmann :

"Merci de vous être associé à la première liste de ceux qui ont manifesté leur soutien à Robert Redeker. Le vôtre, qui lui a été communiqué, lui est très précieux dans la tragique situation qui est la sienne aujourd'hui. Nous devons continuer à l'aider, non seulement par des messages, mais surtout maintenant financièrement. (English et deutch version)

Il n'a pas d'autre choix que déménager, car la photographie et l'adresse de sa demeure ont été largement publiées. Et ce changement de domicile, bien sûr, entraîne des frais que ni le gouvernement, ni le ministère de l'Education Nationale ne sont disposés à prendre à leur charge ( ils assurent sa protection et lui maintiennent son traitement de professeur, largement insuffisant pour faire face à la survenue, dans sa vie, d'une épreuve comme celle qu'il traverse)."

Selon vos possibilités et quel qu'en soit le montant, vous pouvez adresser un virement à l'ordre de Robert Redeker sur le compte bancaire aux coordonnées suivantes :

code banque: 30066 code guichet: 10621 compte : 00010986401 clé RIB 63

Pour les étrangers :

Robert Redeker FR 76 3006 6106 2100 0109 8640 1 63 code BIC CMCIFRPP

On peut aussi adresser les soutiens à Robert REDEKER
BP 37176
31671  LABEGE  Cedex

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- 23 octobre 06, 2e article de CK sur Mezetulle : La double fatwa
Comme dans l’affaire des caricatures, une seconde fatwa s’abat sur Robert Redeker. Véritable peine infamante, l’opprobre des temps modernes se déchaîne : n’aurait-il pas, tout de même, tenu des propos « racistes », « islamophobes » ? On analyse ici le mécanisme de cette seconde fatwa. A une première opération qui transforme la victime en coupable s’ajoute un dispositif prétendument altruiste qui caractérise le phénomène récent de l’islamo-« progressisme ».
Lire la suite...
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- 7 octobre 06, 1er article de CK sur Mezetulle : Redeker mort ou vivant ?
Mezetulle a signé la pétition lancée par Respublica "contre la barbarie, soutien sans réserve à Robert Redeker". Il fallait s'en expliquer, au-delà de l'émotion légitime. Voici les raisons philosophiques de ce soutien sans réserve. Cela suppose qu'on réponde à l'objection du cercle : n'est-il pas paradoxal de suspendre la critique pour pouvoir défendre l'esprit critique ?
Lire la suite....

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Soutiens en ligne : pétitions et communiqués

Mezetulle place ici les références des initiatives collectives de soutien en ligne (à l'exclusion des partis politiques) dont elle est informée au fur et à mesure. N'hésitez pas à poster un commentaire pour les faire connaître, je m'efforcerai de les relayer.
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- La Société française de philosophie s'adresse au Président de la République (14 octobre 06) :

Un homme est aujourd’hui menacé de mort, forcé depuis des semaines de se cacher pour avoir écrit et publié son point de vue. Il se trouve qu’il est professeur de philosophie. Or, il n’a fait qu’user du droit de tout citoyen. La question est de sauvegarder, à travers sa vie et celle de ses proches, la liberté de pensée, d’opinion, d’expression et de communication dans un État de droit.
La Société française de philosophie apporte son soutien à Robert Redeker et souhaite que les pouvoirs publics prennent à cet égard toutes leurs responsabilités.

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- Un appel à signature sur le site Gauche républicaine ,

(Voir directement le texte de la pétition - signature en ligne)

Quelques extraits du texte :
"[...] du jour au lendemain, un homme se retrouve, de fait,  déchu de son statut de citoyen et livré à l'état de nature. Voici un homme qui se trouve dans l'impossibilité de jouir des libertés les plus élémentaires -à commencer par celle de se déplacer. Voici un homme qui se trouve dans l'impossibilité de faire valoir ses droits, car à la barbarie, on ne peut opposer un droit quelconque. Voici un homme, enfin, qui se trouve rejeté de l'espace public et assigné à une existence de fantôme. Il faut, tout de même, se représenter l'effet exorbitant que produit cette fatwa : c'est toute une existence qui est brisée et qui bascule, de façon irréversible, dans la terreur.
Etre victime d'une telle fatwa, c'est être un mort en sursis : cela signifie très exactement que la mort peut surgir n'importe quand, n'importe où, sous n'importe quel trait. Cela signifie très exactement que l'autre, celui qu'on croise dans la rue, celui qui sonne à la porte, celui qui passe en voiture, est un assassin potentiel. C'est à cette absolue précarité que se trouvent acculés Robert Redeker et sa famille. Pourquoi ? Pour avoir usé d'un droit constitutionnel, d'un droit pour lequel Spinoza, Locke, Voltaire, et bien d'autres encore, ont combattu, d'un droit que les révolutionnaires de 1789 ont conquis, d'un droit, enfin, que l'on croyait définitivement acquis : le droit de manifester sa pensée et ses opinions. [...]
nous tenons à apporter un soutien inconditionnel à Robert Redeker. Exprimer sur cette affaire la moindre réserve, c'est déjà faire une concession à la barbarie. Aussi dénonçons-nous cette rhétorique insidieuse qui consiste à assortir la condamnation  de la fatwa dont est victime Robert Redecker d'un « même si » ou d'un « bien que ».
Nous dénonçons les propos de Gilles de Robien, ministre de l'éducation nationale, qui, au lieu de manifester son indignation face à la barbarie intégriste, a cru bon, après avoir mollement exprimé sa « solidarité », de donner à Robert Redeker des leçons de bienséance.
Nous dénonçons le discours quelque peu dévot de ceux qui soutiennent Robert Redeker du bout des lèvres, pour la forme, parce qu'il faut bien être démocrates, pour mieux se livrer ensuite à une analyse indécente de ses propos. Analyse indécente, en effet : n'est-il pas pour le moins déplacé de disserter, entre gens de bonne compagnie, sur l'article de Redeker quand celui-ci est, de fait, exclu de l'espace du dialogue et réduit au silence ? On ne sait que trop où conduit cette rhétorique insidieuse quand on la pousse jusqu'au bout de sa logique : on en arrive à excuser la barbarie ou, tout du moins, à « comprendre » l'incompréhensible, à savoir qu'un homme puisse mériter d'être condamné à mort pour avoir critiqué une religion.
Nous dénonçons, enfin, cette curieuse conception de la liberté d'expression qui tend à s'imposer aujourd'hui et qui devrait faire la joie des intégristes de tous poils : contrairement à ce que certains sont en train de faire accroire, la liberté d'expression ne s'arrête pas là où commence les opinions des autres. Car, à ce compte, on ne pourrait s'exprimer que sur des sujets absolument consensuels.
La liberté d'expression, dans le cadre des lois interdisant les propos racistes et négationnistes, ne saurait se réduire au droit de parler tant que l'autre est d'accord.
La liberté d'expression ne saurait se réduire au droit de tout dire sauf ce qui est susceptible de heurter l'opinion de l'autre, ou sa croyance, ou même sa foi, qui, dans le droit républicain, n'est qu'une des figures possibles de l'opinion.[...]"


Les premiers signataires :
Michel Onfray, philosophe, Corinne Lepage, présidente de Cap 21, Alain Finkielkraut, philosophe, Yvette Roudy, ancienne ministre, Bernard Teper, président de l'Ufal, Pierre-André Taguieff, philosophe,  Michèle Tribalat, démographe, Alain Calles, ancien président du Mrap, Nicolas Gavrilenko, président des Amis de Respublica, Michèle Vianes, présidente de Regards de Femmes, Catherine Kintzler, philosophe, Mohamed Pascal Hilout, initiateur du nouvel Islam, Nadia Kurys, vice-présidente du Mrap, Jean-Claude Milner, philosophe et linguiste, Marie Perret , philosophe, Simon Blumental, président d'Algérie Ensemble, Anne Zelensky, présidente de la Ligue des Droits des Femmes, Antoine Peillon, président de France Radicale, Annie Sugier, présidente de la Ligue Internationale du Droit des Femmes, Catherine Kriegel, psychanalyste Paris, Alain Vincenot, écrivain, auteur de La France résistante, C.E.R.F (Cercle d'etude de reformes feministes), Martine Storti, Inspectrice générale de l'éducation nationale, Jean-Claude Santana, président de l'Ufal Rhône-Alpes, Robert Albarèdes, animateur de laïques en réseau, Catherine Deudon, photographe, Christian Gaudray, président de l'Ufal Gironde, Marc Knobel, président de j'Accuse, Brigitte Bré Bayle, enseignante, Ufal Marseille, Frédéric Dupin, professeur agrégé de philosophie, Jocelyne Clarke, enseignante, présidente de l'Ufal Paris, Emmanuel Itié, syndicaliste CGT, Virginie Hermant, agrégée de mathématiques, Jocelyn Bézecourt, site atheisme.org, Jean Loup Bidot, professeur de philosophie, Nancy, Hélène Lotthé, professeur agrégée ès Lettres, Thierry Kakouridis, professeur (Marseille), Sylvie Dinse, professeur de philosophie, Libre Pensée Aveyron, André Perrin, agrégé de Philosophie, Georges Torres, demandeur d'emploi, Marseille, Lionel Avon, professeur de mathématiques, Liliane Chalon, inspectrice de l'éducation nationale dans le Val de Marne, Lisa Schmitt, féministe, Michel Fichant, professeur de philosophie à l'Université Paris, Névine Marchiset, mère de famille, Lucette Guibert , militante associative.
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- Blog L'action littéraire de Jean-Christophe Grellety

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- Déclaration du président de l'Association des professeurs de philosophie


Sur le bloc-notes le 2 octobre 2006, en réactualisation permanente pour le soutien

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commentaires

C
Il est inadmissible que le gouvernement n'intervienne pas énergiquement lors de situations telles que celle dans laquelle se trouve un homme raisonnable pour avoir exprimé ce qui est vrai. Le clergé catholique enchanté que les musulmans aient forcé la porte de la laïcité s'en mordra les doigts.On n'est pas lache impunément.L'autocensure  bienveillante à laquelle s'adonnent les peureux concillants sera payée par bien des souffrances.
M
<br /> J'ajouterai : il faut prendre la défense de RR et d'autres qui sont ainsi menacés pour avoir simplement écrit ou dit ce qu'ils pensent, sans même se demander si le contenu de leur discours est ou<br /> non vrai ; il suffit que ce contenu ne soit pas contraire à la loi. La liberté d'expression est avant tout une question de forme et non de contenu.<br /> <br /> <br />
C
Relisant le Traité sur la tolérance de Voltaire, je tombe sur la préface à l'édition de Kehl, préface de Condorcet donc. J'en extrais ces lignes, qui me paraissent bien actuelles :   « Une opinion qui prescrirait directement la sédition ou l’assassinat comme un devoir pourrait seule être traitée comme un délit ; mais, dans ce cas, ce n’est plus d’intolérance religieuse qu’il s’agit, mais de l’ordre et du repos de la société. […] L’intérêt général de l’humanité, ce premier objet de tous les cœurs vertueux, demande la liberté d’opinions, de conscience, de culte : d’abord, parce qu’elle est le seul moyen d’établir entre les hommes une véritable fraternité ; car puisqu’il est impossible de les réunir dans les mêmes opinions religieuses, il faut leur apprendre à regarder, à traiter comme leurs frères ceux qui ont des opinions contraires aux leurs. Cette liberté est encore le moyen le plus sûr de donner aux esprits toute l’activité que comporte la nature humaine, de parvenir à connaître la vérité sur tous ces objets liés intimement avec la morale, et de la faire adopter à tous les esprits. […] On a dit dans quelques brochures que les libres penseurs étaient intolérants: ce qui est absurde, puisque liberté de penser et tolérance sont synonymes. La preuve en était plaisante: c’est qu’ils se moquaient, disait-on ; de leurs adversaires, et qu’ils se plaignaient des prérogatives odieuses ou nuisibles usurpées par le clergé. Il n’y a point d’intolérance à tourner en ridicule de mauvais raisonneurs. Si ces mauvais raisonneurs étaient tolérants et honnêtes, cela serait dur ; s’ils sont insolents et persécuteurs, c’est un acte de justice, c’est un service rendu au genre humain, mais ce n’est jamais intolérance : se moquer d’un homme, ou le persécuter, sont deux choses bien distinctes. » Condorcet, préface à l’édition de Kehl du Traité sur la tolérance de Voltaire.
C
Merci pour ce texte en plein dans le sujet. Je l'avais complètement oublié : il est temps que je révise Condorcet !
P
Personnellement je ressent beaucoup de dégout pour ce que je perçois comme une forme de néoantisémitisme dont les types comme redecker en sont les archétypes.alors défendre la liberté d'expression de ses gens quand on sait où même le mauvais usage de cette liberté ? non.Avant redecker, il y en eu foule, journaleux, politiqueux, ou philosophiqueux qui ont déroulés le tapis rouge des trains de la mort.c'est ce que vous voulez ?c'est ce que vous souhaitez ?le soutiens à la haine c'est la mort.phil
C
Un fusil est pointé sur un homme,sauvagement. Mais celui qui pointe le fusil, bien sûr, dit  "moi, je n'ai pas la haine, c'est lui, qui est  à terre, qui a la haine... et ceux qui signent en sa faveur, ils sont la mort".Il ne faudrait tout de même pas inverser les rôles !Je rappelle que Mezetulle est un blog conceptuel.
S
oh que je me sens bête lorsque je lis de si joli texte..j'en conviens joli n'est pas le terme :-)je n'avais pas specialement vu les choses sous cet angle :-) je vais vous appeller maitre yoda moi :-) personellement je me suis aussi inquieter de savoir pourquoi le fait de devoir defendre un homme ( peu importe ses dires) avaient rallié tant de monde ( j'entend par la d'autant de bords differents)..a t on besoin d'arriver a de telles extremités pour defendre nos libertés cherement acquises? ( entendons par la que l'affaire des caricatures a fait bcp parler mais si peu reagir je trouve) ..en tout cas j'espere que vous ne m'en voudrez pas d'avoir copié/collé votre article sur mon petit blog a moi :-) ( bien sur avec votre lien)
P
Je sais que ce n'est pas le sujet mais depuis quelques temps je tombe sur des posts ou des commentaires qualifiant les propos de Redeker de "villièristes", "nauséabonds", voire "xénophobes" . Qu'en pensez-vous ?
C
En plein dans le sujet... ! Ces propos sont très "branchouille" parmi les bobos hyperprotégés. Mezetulle prépare un article sur la question, mais il me faut un peu de temps !
D
Réponse à J. Heurtault : mon commentaire ne portait pas sur le négationnisme mais sur la culture de violence existant depuis des décennies dans certaines religions ou nationalismes.
C
Excusez-moi d'intervenir dans votre échange, mais je crois qu'il y a un malentendu : il me semble que J. Heurtault parlait de ma réponse au commentaire n°1. Au moment où il a posté son commentaire, il ne pouvait pas savoir que vous en aviez posté un autre avant lui car votre commentaire n'était pas encore visible en ligne.En effet, les commentaires étant modérés, ils n'apparaissent en ligne que lorsque je les valide, et je ne suis pas tout le temps devant mon ordinateur... donc ils peuvent apparaître en paquets, lorsque j'en prends connaissance, mais ils conservent pour leur ordre d'apparition l'heure d'origine à laquelle ils ont été envoyés et que je ne peux pas modifier. J'ai validé ce matin vos deux commentaires en même temps...Donc lorsqu'un commentateur veut commenter ou répondre à un autre commentaire, il vaut mieux, plutôt que de dire "commentaire précédent", citer le numéro du commentaire dont on parle.Merci de  tenir compte de cette petite contrainte.
J
Je suis parfaiitement d'accord avec la réponse de Catherine au commentaire précédent. La liberté, c'est le droit de s'exprimer, pas le droit d'insulter. Je suis un peu plus réservé sur le "négationisme" car il y a une contradiction avec "la loi ne doit pas écrire l'histoire". Mais je n'ai pas de solution à proposer ... Peut-être est-il trop tôt, à 7h16, ce matin? Il faut chercher et on finit par trouver ...
D
J\\\'ai 65 ans. Arménienne d\\\'origine, en cette semaine où des pressions sont faites par le Gouvernement turc sur la France pour le vote à l\\\'Assemblée du 12 octobre sur le génocide arménien (son déni),  je me permets de soumettre, en mémoire de tous mes aïeux assassinés en Anatolie, cette question :<br /> Lorsque les chefs spirituels d\\\'une église appellent au meurtre en assurant que "tuer des chrétiens vous ouvre les portes du Paradis" (témoignage recueilli  auprès de turcs dans "Arménie, histoire d\\\'un génocide" diffusé actuellement sur la chaîne PLANETE), ne s\\\'agit-il pas d\\\'une "culture de la violence" ? Je ne veux citer ici que cet exemple parce qu\\\'il m\\\'a été  maintes et maintes fois répété par ces vieux survivants, maintenant décédés. Je ne pense pas que les violences chrétiennes et musulmanes des siècles passés justifient cela.<br /> Merci de m\\\'avoir lue. <br />  
M
trop souvent le respect sert de prétexte au  deuil de notre liberté (et justifier une attitude lâche de recherche d'une pseudo "paix sociale").<br /> Même le ministre de l'éducation à appeler "à la réserve" Mr Redecker. Comme Chirac lors de l'affaire des caricatures, qui avait appeler au "respect"...<br /> Dans notre pays, les lois nous dictent nos opinions "autorisées" et la vision que nous devons avoir de l'histoire (l'esclavage est un crime, la Turquie a commis un génocide...) et menace de poursuite toute personne se prononcant contre cette Histoire Officielle.<br /> Face à cela aucune réaction!<br /> Personne pour défendre la Liberté d'expression de façon entière.<br /> Demandons la Liberté d' expression totale, la supression de tout délit d'opinion (que ce soit des propos racistes , négationnistes...)<br /> Créons un collectif Pas Touche a la Liberté!
C
Mezetulle ne souscrit pas à la revendication d'une "liberté totale d'expression", qui impliquerait la liberté d'insulter, de diffamer, de tenir des propos racistes, négationnistes, etc. (et qui laisserait aussi libre cours à un appel au meurtre, au lynchage...).  La Déclaration des droits précise du reste que l'exercice du droit à l'expression doit "répondre des abus" dans les cas déterminés par la loi. Les abus, la loi ne les détermine pas en tant que "délits d'opinion" mais en tant que délits tout court !Ne mélangeons pas tout : interdire l'insulte, la diffamation, les propos racistes et négationnistes ce n'est pas imposer une idéologie officielle, c'est tout simplement protéger autrui : c'est le droit de quiconque d'être à l'abri de l'insulte, de l'injure, de la diffamation, des propos humiliants ou discriminatoires en raison de ses origines, de sa couleur de peau, de sa religion, de son histoire, etc. En revanche, comme les historiens signataires du texte Liberté pour l'histoire l'ont déclaré, il n'appartient pas à la loi de dire ce qui est vrai et ce qui est faux, d'orienter les recherches dans un sens ou dans l'autre. C'est totalement différent car le droit de tous implique la liberté de la recherche, mais non la liberté de l'insulte et de la discrimination.Je vous laisse donc l'entière responsabilité de votre propos.

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