28 août 1970 5 28 /08 /août /1970 10:42
Débat : Sur la non-admission des femmes au Grand Orient de France (II)
A propos de quelques tartufferies progressistes
Réponse aux indignations vertueuses
par Jean-François Rémond

En ligne le 22 septembre 2009

Le bloc-notes publié par Mezetulle au sujet du refus de la mixité par le Grand Orient de France n’est pas resté sans réactions (voir notamment les commentaires). L’article de Jean-François Rémond soutient la non-mixité en soulevant une question fondamentale : « La différence sexuelle est certes ce qui n’est pas choisi, il se peut que, néanmoins, elle soit déterminante, non pas évidemment par rapport au « sujet de droit » qui la porte mais par rapport à ce que nous nommerons, avec Philippe Muray, la question érotique.
Mais surtout, sa défense est pleine d’ironie, puisqu’il avance que la thèse de la mixité, avec son cortège de bienpensance, peut, à l’instar de l’antiracisme de convenance, devenir un alibi pour ne pas penser. Cette approche ne pouvait laisser Mezetulle insensible ! Aussi je m’empresse de publier ce texte, malgré (et même à cause de) mon profond désaccord sur le fond.

 Lire la réponse de Catherine Kintzler, "La mixité, principe de concorde et de singularité"
Lire l'article suivant : "Mixité ? - Non : liberté des Loges !" par Charles Arambourou

Sommaire de l'article
  1. La mobilisation des consciences indignées
  2. Le merveilleux de l'indignation, une tactique des effets spéciaux
  3. Où l'on retrouve le sujet de droit
  4. Le reste n'est pas un reste
  5. La loge mixte, un autre type de sociabilité
  6. Un étrange acharnement
Notes

1 - La mobilisation des consciences indignées

Le vote du Convent du GODF repoussant la mixité a provoqué une volée de vertueuses indignations qui l’assimilent parfois à un racisme qui s’ignorerait au motif qu’il toucherait une catégorie si traditionnellement discriminée qu’un tel traitement deviendrait invisible alors qu’il apparaîtrait dans toute son injustice s’il s’agissait de ses victimes que l’on n’ose appeler habituelles : les noirs, les juifs… etc. Tel est le sens du « Il s’agit seulement des femmes, ce n’est pas si grave » du Bloc-Notes de Mezetulle, intitulé « Le Grand Orient Franchit le mur du çon…
» .
Un bloc-notes est souvent écrit sur un ton polémique ou ironique, cependant l’assimilation de ce vote, dans son outrance même, à une discrimination  reposant sur une génitalité d’origine,  doit interroger celui qui, c’est mon cas, a voté en Loge non à la mixité. Derrière Mezetulle, dans les commentaires, processionnent immédiatement les gardiens intransigeants du nouvel ordre moral,  les séides du nouveau saint office : la mixité, vous dis-je, la mixité !  Et le chœur des grenouilles du bénitier boboïde de dénoncer les ringards du GODF !

En  réalité, le chœur n’a pas toujours le talent de la soliste et l’une des groupies, que je fais énormément rire, va jusqu’à écrire qu’une décision démocratiquement prise ne suffit pas à en garantir la légitimité et pour asseoir définitivement sa démonstration, n’hésite pas à procéder à la reductio ad hitlerium ! [NB] C’est à pleurer ! Non pas parce que historiquement, le chancelier n’était pas directement élu sous la République de Weimar mais surtout à cause de l’outrance quasi hystérique à établir un parallèle entre un vote du Convent et la tragédie historique la plus dure. Un autre dénonce un complot des obscurantistes qui irait du GODF au Vatican ; des réactions, on le constate, d’une grande sobriété !

Certes un vote ne garantit pas la valeur morale d’une décision, ce n’est d’ailleurs pas ce qu’on lui demande. Un vote permet à une majorité de se constituer et la règle démocratique, comme nous l’a enseigné M. Weil, est que les acteurs qui soumettent leur point de vue à un vote s’engagent à en respecter le résultat, qu’ils soient d’accord sur cette règle. Nos belles âmes ont des hypocrisies terriblement bourgeoises : promptes à hurler au machisme et peu respectueuses des résultats du vote ; gageons qu’elles nous feront revoter jusqu’à ce que le résultat convienne au raffinement de leur moralité…
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2 - Le merveilleux de l’indignation, une tactique des effets spéciaux

Sur la forme, ce récitatif sur l’air de « on nous élimine parce que nous sommes porteurs de nichons » vise à produire un leurre, un écran de fumée dont Mezetulle, comme théoricienne de l’opéra, n’est pas dupe et maîtrise parfaitement la fonction : il s’agit - en convoquant les indignations vertueuses- de détourner l’attention,  en radicalisant les formes du débat d’en  escamoter l’objet. L’outrance, tels les effets merveilleux dans l’opéra, distrait l’attention, cache ce qui ne doit pas être vu. Notre auteur feint donc de s’écrier :
Mais c’est vrai ça, où l’on va si les gonzesses (oups, j’allais écrire les « Noirs », les « Arabes,  les « Juifs », et quelques autres, mais ne soyons pas racistes, il s’agit des femmes, ce n’est pas si grave… .
On notera l’ingéniosité du procédé qui consiste à insérer la prétendue discrimination dans une série de discriminations réelles et historiques dont personne ne songerait à contester qu’elles ont réellement existé. Par la vertu de ce procédé, la décision du Convent se voit attribuer, par un effet de ricochet, la valeur la plus maudite dans cette époque si délicatement morale : celle du racisme. Mezetulle, spécialiste de l’imbrication des « dispositifs » redouble le procédé en avançant que ce racisme, parce qu’il toucherait les « gonzesses » ne serait même pas perçu comme tel par les machos épais du GODF. En solidarisant une prétendue discrimination à d’autres effectives, on obtient ainsi le silence sur les colonnes puisque celui qui oserait contester le statut discriminatoire du vote contre la mixité prendrait le risque d’apparaître nier l’ensemble ; bref, il serait ce « salaud » que le débat progressiste aime tant parce que en se réfléchissant contre sa face hideuse, il jouit plus aisément de sa propre vertu.

Le dispositif fonctionne admirablement et le poulailler boboïde d’applaudir, dans les commentaires. Heureusement que Mezetulle était là car « le ventre est encore fécond, d’où est sortie la bête immonde » !

L’usage, dans la réponse aux commentaires, des termes de gonzesses, nichons et couilles, si imprévus dans un blog si intellectuellement correct qu’il n’oublie pas d’annoncer qu’il sera « politiquement incorrect » répond au même choix tactique : troubler le lecteur par des signifiants inhabituels, le saisir afin de  suspendre le moment réflexif et le persuader que toute la question se joue à ce niveau, en dessous de la ceinture et, dans les commentaires, Mezetulle, sublime maîtresse des effets spéciaux conclut victorieusement : « Si cette majorité de délégués du GODF était vraiment conséquente au sujet de l'élimination a priori des porteuses de nichons, elle n'a qu'à l'écrire noir sur blanc dans les statuts de cette association. » Admirable…
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3 - Où l’on retrouve le sujet de droit


Sur le fond, Mezetulle appuie sa position en convoquant, une fois encore, ce fameux sujet de droit, cet « atome juridico-politique irréductible »(1), ce sujet plein de ce qu’il a construit lui-même selon l’ordre des raisons(2),   Ce sujet débarrassé des « particularités qu’il n’a pas choisies » comme la taille, le sexe, la couleur…, nous le connaissons bien, les républicains de gauche le convoquent régulièrement pour asseoir leur analyses sur l’école, la laïcité. Personne ne nie la puissance heuristique de ce modèle, la fécondité des analyses qu’il rend possibles. Cependant, ce paradigme si plein de vérité manque de réalité : on ne trouvera jamais l’ombre d’une incohérence logique dans le discours de Mezetulle à propos de ce sujet de droit, la difficulté est que ce sujet qui permet de penser la réalité ne se rencontre précisément pas dans la réalité. Objection naïve puisque déjà réfutée par Catherine Kintzler dans son ouvrage sur la laïcité, réfutée en toute beauté puisque ce sujet qui n’existe pas va devenir, dans « l’insolence de son abstraction » la fiction indispensable pour avoir « une idée complète de la liberté ».Le souci  de penser la liberté et la laïcité à partir de cet atome « juridico-politique » n’entraîne-t-elle cependant pas un aveuglement, revendiqué comme nécessaire, sur ce qu’il est « de fait » ? Sur ces particularités  qu’il n’a pas choisie, dont il hérite mais qui, à mon sens, ne sont pas pour autant  négligeables ? La différence sexuelle est certes ce qui n’est pas choisi, il se peut que, néanmoins, elle soit déterminante, non pas évidemment par rapport au  « sujet de droit » qui la porte mais par rapport à ce que nous nommerons, avec Philippe Muray, la question érotique.

 Je ne serais pas surpris si l’on m’informait que le père naturel de ce sujet de droit est Descartes, ce philosophe, dont personne ne conteste le génie, qui ne recevait en sa créance que ce qui était construit par sa propre raison selon le critère de l’évidence. Ce qui ne procède pas de cette construction reçoit donc le statut de « particularités » et la génitalité d’origine devient donc un « reste », une particularité contingente. Telle est la position « idéaliste » pour parler comme Etienne Gilson(3) qui donnait ironiquement le conseil à un « réaliste » de ne jamais commencer à discuter avec les idéalistes parce que, au final, ils ont toujours raison(4), et Mezetulle, vous le verrez, finira par avoir raison.
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4 - Le reste n’est pas un reste

Que les femmes soient d’abord un sujet de droit et doivent être considérées comme tel, me fera-t-on l’injure de penser que je puisse en douter ? Pour autant, et même si elle  est une particularité non choisie, il ne me semble pas que la différence sexuelle soit un « reste », le résiduel. Pourquoi cette différence serait-elle ici sans grande importance alors que dans la réalité de notre existence, nous jouissons de cette différence en étant touché par la grâce de l’autre sexe, ravi par lui ou triste au point de croire que l’on puisse en mourir ? Cette différence ne se donne-t-elle pas à la fois comme ce que nous nous efforçons d’élucider mais qui demeure en partie toujours opaque ? En cela, l’unanimité de l’indignation contre le vote du Convent devait nous alerter : trop immédiate pour ne pas cacher une dissimulation, trop consensuelle pour ne pas masquer une complicité. Ce à quoi participe cette organisation des consciences spontanément indignées, c’est l’ensevelissement de ce fait qu’«il existe une dissymétrie entre hommes et femmes du point de vue de la question érotique. »(5)
Que cette dissymétrie travaille de façon essentielle la relation masculin-féminin dans la réalité de l’existence, qu’elle soit à l’origine des jeux de la reconnaissance, de la séduction et de ses multiples stratégies et de leur raffinement, que l’écriture romanesque et la création artistique soient souvent de vastes entreprises pour tenter d’élucider cette part obscure de la dissymétrie, s’approchent au plus près de ce clair- obscur qui se dérobe et leur échappe, bref qu’elle soit à l’origine de tout ce qui comporte véritablement un intérêt sérieux, la petite vulgate progressiste, que je ne confonds pas avec Mezetulle qui pense haut et clair, ne veut plus le savoir, elle veut même que cela soit recouvert, oublié, soigneusement enfoui. Ce savoir-là, écrit Muray, « doit être éradiqué ».On me pardonnera de ne pas prouver le fait de cette dissymétrie selon un mode logico-déductif,  je ne peux rien pour celui ou celle qui ne l’a pas expérimentée, sauf lui présenter toute l’expression de ma compassion…

Dire cela, l’écrire devient un scandale et on est prié de tenir pour rien ou pas grand-chose, comme un reste ou du résiduel, cette question érotique ! Et on vous dit cela sans rire, en prenant une mine sérieuse, avec cet air des Dames patronnesses qui ne doutent pas de leur nouvel ordre moral et on vous intime de considérer une telle question comme négligeable ! Bernanos écrivait que notre époque avait tout sali, même le péché ajoutait-il ; elle parvient désormais à réduire la question érotique, c’est un « rien ». Mais ce monde dans lequel cette dissymétrie est niée ne vous apparaît-il pas comme un peu fade ? Exagérément policé ? Mais votre vue de l’esprit vous semble-t-elle correspondre à la vie vécue ?

En réalité, les partisans de la mixité ne voulaient pas des femmes au GODF car ils ont trop peur de l’altérité des femmes, de leur dissymétrie érotique ; ils voulaient faire entrer des femmes amputées de la générosité, de la surabondance, de la libéralité de leur féminité. Ils voulaient l’entrée des femmes, à condition qu’elles soient comme des hommes ! Ils voulaient la mixité pour mixer cette différence, pour mieux la liquider. Ils prétendaient défendre le droit formel des femmes pour mieux évacuer le fait de la féminité dans sa différence spécifique.
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5 - La loge mixte, un autre type de sociabilité

Le vrai problème, pour une  Loge, était de se prononcer sur le fait de savoir si l’entrée de femmes dans des Loges masculines se situait dans cette abstraction philosophique où de purs « sujets de droit » en rejoignaient d’autres ou si l’incorporation de femmes réelles, incarnées, avec cette dissymétrie par rapport à la question érotique modifiait l’axe de la loge, en changeait les équilibres . Il m’a semblé qu’une telle décision revenait  non pas à continuer la Loge en l’élargissant mais à inventer un autre type de sociabilité maçonnique. Cette décision, sauf à abuser des mots, n’était pas discriminante car déjà d’autres obédiences, comme le Droit humain, proposaient ce type de sociabilité et surtout en avaient le « savoir-faire ».

En ce qui me concerne, je souhaitais poursuivre l’histoire singulière de ma Loge, en garder l’identité, c'est-à-dire son visage singulier comme l’est tout visage. Le choix était entre un changement d’identité, et peut être eut-il été positif, ou la continuation de notre identité de Loge masculine. Il ne s’agissait pas, comme on nous le présente, d’élargir l’accès de la Loge à d’autres « atomes juridico- politiques » ; il s’agissait de choisir entre continuer une identité ou en fonder une autre. Ai-je insulté les Frères, tenants de la « refondation » ? Pourquoi leur option serait-elle convenable et la mienne scandaleuse ? Ai-je contribué à la formation d’une « minorité » ou d’un « communautarisme » masculin ? En rien ! Je ne m’identifie pas à une pseudo communauté masculine qui fonderait ma singularité ; c’est parce que je suis singulièrement masculin et que je pose le fait que cette particularité n’est pas anodine, pas plus que ne l’est celle d’être féminin ; c’est parce que je pose que cette particularité retentit sur le type de sociabilité, que je réclame pour une Loge et pour une obédience la possibilité d’être non-mixte. Je ne veux pas savoir si telle obédience féminine a décidé d’être homosexuée en réponse à un choix exclusif du GODF, je réclame sur le plan du droit la possibilité pour toute Obédience de tenir le fait de l’identité sexuelle comme suffisamment déterminante pour choisir la non-mixité. Je le réclame avec d’autant plus de force que ce que je nomme une particularité déterminante n’établit en rien une discrimination puisque, encore une fois, des obédiences proposent aussi un type de sociabilité mixte.
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6 - Un étrange acharnement

Mais il fallait que le GODF devienne mixte ! Il le fallait absolument, il le faudra absolument ! Comment se fait-il que personne ne s’interroge sur un aussi étrange acharnement ? Il faut que tout devienne mixte pour que se résorbe enfin cette étrange dissymétrie érotique et que soit enfin abolie cette extravagance de la différence sexuelle. Il fallait que tombent les dernières places où en se privant de la compagnie de l’autre sexe, on crée les conditions qui rendent visibles l’existence d’un sexe qui n’est pas identique à l’autre pour que disparaissent les derniers signes de la différence sexuelle. Ce qui provoque le rire, un  rire énorme, gargantuesque, c’est que les petits collaborateurs de cette dernière petite liquidation prétendent défendre la dignité de l’autre sexe, au moment même où ils achèvent de liquider toute identité sexuelle.

On nous proposa  donc un vote assez inédit, une question avec deux réponses possibles : l’une dans l’air du temps, adhérente à la « moraline » ambiante, l’autre déjà marquée du sceau de l’infamie morale. Je n’en reviens pas que le Convent ait trouvé  le courage de cette transgression admirable.

Si dans cette question du vote, un seul choix était possible, alors il fallait l’annoncer clairement, il fallait que la petite dictature des idées correctes nous annonce qu’à la question posée, il fallait obligatoirement répondre positivement ; mieux, on pouvait décider du résultat du vote et nous faire voter ensuite. Je m’étonne qu’une époque si correcte n’ait pas pensé à une solution aussi hygiénique et de salubrité des idées publiques. 

Nous souhaitions au fond, avoir «  ce droit d’être ce que ne sont pas les autres », nous n’avions pas compris que dans des temps où l’alignement devient une politique, il nous fallait abandonner notre mystique. Nous n’avions pas compris que nous pouvions user pleinement de notre liberté de conscience à condition qu’elle restât dans les limites de la résidence surveillée.
Ainsi la République serait le régime de la liberté de conscience pour tous, excepté précisément de nous, précisément pour nous récompenser de ce que nous l’avons défendue, de ce que nous la défendons, de ce que nous la défendrons encore…(6).

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© Jean-François Rémond et Mezetulle, 2009

Lire la réponse de Catherine Kintzler à cet article
Lire l'article suivant, par Charles Arambourou : Mixité ? - Non : liberté des Loges !

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NB. L'auteur fait allusion aux commentaires qui suivent le Bloc-notes.

  1. Catherine Kintzler, Qu’est-ce que la laïcité ?, Paris : Vrin, 2007.
  2. « Je ne pouvais choisir personne dont les opinions me semblassent devoir être préférées à celles des autres et je me trouvais comme contraint d’entreprendre moi-même de me conduire » (Descartes)
  3. Etienne Gilson, Le réalisme méthodique, Paris : Pierre Téqui éditeur, 2007.
  4. « Quoi d’étonnant, dès lors, que l’idéaliste remporte toujours la victoire ? La solution idéaliste des problèmes est toujours impliquée dans ses questions. Le réaliste doit donc s’accoutumer à refuser la discussion sur un terrain qui n’est pas le sien. »  Vade Mecum du débutant réaliste, 2.
  5. Philippe Muray, Festivus Festivus, Paris : Editions Flammarion, 2008.
  6. Charles Peguy, Notre Jeunesse, dans Œuvres complètes, La Pléiade, tome 3, p 155.
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