8 mars 2006
3
08
/03
/mars
/2006
09:33
Bloc-notes
La parité : et après ?
Six ans après, on peut s'interroger sur les effets concrets de la réforme constitutionnelle du 8 juillet 1999 et de la loi du 6 juin 2000.
La parité n'a changé ni la condition des femmes, ni leur poids public. Elle ne les a pas soulagées de leur deuxième journée de travail. Elle n'a libéré aucune femme immigrée ou d'origine étrangère du "droit personnel "Article du Monde diplomatique sur cette notion. Elle ne s'est pas imposée dans les partis : les amendes sont dérisoires et il aurait mieux valu installer un statut de l'élu. Sur ce point, une comparaison avec d'autres pays (notamment la Suède) montre qu'il suffisait de frapper les partis "au porte-monnaie" de façon dissuasive pour obtenir des résultats tangibles.
Pourquoi avoir changé la constitution au lieu d'affronter le réel avec les outils législatifs existants? Il n'en résulte qu'une rhétorique moralisatrice (imposer le "bien dire" pour contrôler les esprits) et une idélologie qui s'acharne à promouvoir la différenciation entre les citoyens au niveau d'un principe politique fondamental.
Lire la suite sur ce blog : La parité ou le retour de la "nature"
La parité : et après ?
Six ans après, on peut s'interroger sur les effets concrets de la réforme constitutionnelle du 8 juillet 1999 et de la loi du 6 juin 2000.
La parité n'a changé ni la condition des femmes, ni leur poids public. Elle ne les a pas soulagées de leur deuxième journée de travail. Elle n'a libéré aucune femme immigrée ou d'origine étrangère du "droit personnel "Article du Monde diplomatique sur cette notion. Elle ne s'est pas imposée dans les partis : les amendes sont dérisoires et il aurait mieux valu installer un statut de l'élu. Sur ce point, une comparaison avec d'autres pays (notamment la Suède) montre qu'il suffisait de frapper les partis "au porte-monnaie" de façon dissuasive pour obtenir des résultats tangibles.
Pourquoi avoir changé la constitution au lieu d'affronter le réel avec les outils législatifs existants? Il n'en résulte qu'une rhétorique moralisatrice (imposer le "bien dire" pour contrôler les esprits) et une idélologie qui s'acharne à promouvoir la différenciation entre les citoyens au niveau d'un principe politique fondamental.
Lire la suite sur ce blog : La parité ou le retour de la "nature"