Bloc-notes actualité
Une éducation accommodante avec l'antisémitisme,
l'homophobie et les injures
Nous apprenons que le proviseur du lycée Charles le Chauve de Roissy-en-Brie s’est évertué à limiter le plus possible la sanction qui aurait dû frapper les élèves coupables d’avoir envoyé des tweets antisémites et homophobes.
Il est vrai que ces tweets visaient des professeurs de l’établissement.
On trouvera les informations dans un compte rendu en ligne sur le site de la LICRA dont voici un extrait.
« Face aux questions de l'équipe qui s'inquiète du fait qu'on puisse tenir de tels propos sans aucune conséquence et qui insiste sur leur portée sémantique et leur violence, ce proviseur répond que l'homophobie fait partie des "expressions désormais lexicalisées qui font partie du langage des jeunes", ajoutant que c'est la raison pour laquelle il a "demandé aux professeurs de ne pas le prendre personnellement". Enfin, bottant en touche, il en profite au passage pour reprocher à l'équipe enseignante de "n'être que dans le répressif" ».
Voilà un administrateur qui peut espérer de l’avancement puisqu’il applique parfaitement les mesures qui correspondent à la dérive institutionnelle et volontaire de l'école que Mezetulle ne cesse de dénoncer.
Il ne faut pas croire en effet que ce mépris de la jeunesse est un accident : il est l’essence du pédagogisme.