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Violence à l'école : la désorganisation de l'institution

Dans son article Pacifier l'école, Jean-Michel Muglioni se demande pourquoi la violence sociale a envahi l’école depuis au moins le primaire, sinon déjà en classe maternelle. Un phénomène d’une telle ampleur est impossible sans une complicité générale. Quand enfants et adolescents font régner une sorte d’état de guerre dans une institution qui comporte des centaines de milliers d’adultes, il faut s’en prendre à ceux qui ont organisé ou plutôt désorganisé l’institution. 

Si l'école est tant exposée, ce n'est pas parce que le monde aurait changé, mais parce qu’elle a changé, abandonnée à son extérieur par les politiques scolaires et les réformes qui se succèdent depuis bientôt un demi-siècle. Les maux de la société (qui en effet ne manquent pas) ne sont pas la cause de la ruine de l’école : ils ne sont présents dans l’école que parce que les réformateurs ont voulu que l’école ne soit plus l’école et qu’ils ont réussi. Et tant que les errements des politiques passées n’auront pas été publiquement dénoncés et corrigés par le législateur, aucun espoir n’est permis.

Lire l'article de Jean-Michel Muglioni sur ce blog.

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