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"Veillée anti-nucléaire au Trocadéro :
une insulte au peuple japonais"
Dans un communiqué bien senti paru ce matin 14 mars sous le titre Veillée anti-nucléaire au Trocadéro : l'insulte au peuple japonais, l'UFAL ose élever la voix devant l'instrumentalisation politique du tremblement de terre et du raz-de-marée qui ravagent actuellement le Japon.
Extrait de l'article :
Réagir de manière impulsive et émotionnelle afin de profiter de l’effet de peur, c‘est exactement ce que fait le gouvernement actuel avec la sécurité, l’islam ou les étrangers. Il est surprenant de voir certaines personnalités de gauche, qui ont dénoncé avec raison et vigueur ce comportement, le reproduire aujourd’hui avec la catastrophe japonaise et se contenter de suivre les mots d’ordre des activistes du Réseau Sortir du Nucléaire ou demander un référendum à chaud.
Respecter le drame qui se joue au Japon, c’est d’abord ne pas l’instrumentaliser !
En organisant une veillée anti-nucléaire à Paris, au Trocadéro dimanche soir, le Réseau Sortir du Nucléaire fait insulte à un peuple qui, de par son histoire, n’a pas de leçon à recevoir sur les risques que représente le nucléaire. Cette initiative est, de plus, maladroite : elle réduit le drame qui a lieu au Japon au seul accident de la centrale, alors que les morts dûs au séisme se comptent par milliers et que ces écologistes n’ont eu aucun mot à propos des pollutions déjà effectives sur le sol japonais. Elle est, enfin, injustifiée : l’accident nucléaire majeur n’a heureusement pas eu lieu à ce jour.
L’UFAL entend réaffirmer que si le débat sur les énergies doit avoir lieu (y compris sur la sortie programmée de l’électro-nucléaire !), il doit être l’objet d’une réflexion démocratique, posée et construite sur la rationalité, la responsabilité et la connaissance ; qu’une catastrophe n’a pas à être instrumentalisée à des fins médiatiques et politiques.
Lire l'intégralité du communiqué sur le site de l'UFAL
[Edit du 18 mars 2011.] L'UFAL a publié un second article qui prolonge et élucide son communiqué du 14 mars, tout en répondant aux interrogations qu'il a suscitées. Lire l'article du 17 mars La nécessité d'un choix public raisonné sur l'énergie illustrée par la catastrophe japonaise, signé par Monique Vézinet et Christian Gaudray.