Bloc-notes nouveauté sur Mezetulle
Les chorégraphies de François Chaignaud
analysées par François Frimat
Le spectateur de François Chaignaud est, au gré de ses pièces et performances, plongé dans un monde de jouets, de babioles, de colifichets, de latex bondissants, de mélodies fin de siècle. On le croirait dans une perpétuelle bonbonnière, explorant l’univers d’un petit boudoir décadent saturé de petites choses mignonnes et désuètes.
C’est pourtant exactement l’inverse qu’il donne à voir pas seulement parce que ses présentations se déroulent le plus souvent sur des plateaux nus, dépouillés, découragés de toute velléité spectaculaire, mais aussi parce qu'il y a au cœur de son entreprise une réelle obsession du recyclage de ce qu’ordinairement on néglige, visant à étendre toujours davantage les usages possibles de ce que l’on croyait voué au déchet, définitivement dévalué ainsi qu’à jamais interdit au regard. Du kitsch, Chaignaud fait sa matière, son sujet mais aussi sa dramaturgie, son éthique et peut-être même sa politique.
Lire l'article de François Frimat La pointe kitsch de François Chaignaud sur ce blog.
NB. Les commentaires de ce billet d'annonce sont fermés, merci aux lecteurs de poster leurs commentaires sur la version intégrale de l'article.