19 septembre 1970 6 19 /09 /septembre /1970 16:20

Les sites de rencontres virtuelles
et la philosophie classique 
par Marc Parmentier

En ligne le 22 mai 2010


Le commerce des affects sur le net se présente comme une vaste circulation de désirs en quête d'objets. Le risque de déréalisation de son objet et de fermeture du désir sur lui-même dans un processus d'autosatisfaction est déjà inscrit au coeur des mécanismes mis en évidence par les philosophes classiques. Hobbes, Spinoza, Locke, Hume et Rousseau peuvent nous aider sinon à résoudre du moins à élucider les problèmes posés par l'amour et l'infidélité assistés par ordinateur.

Dès ses balbutiements, internet met en ligne une intense circulation d'affects. Parmi ses premières applications, la messagerie permet de nouer, avec des interlocuteurs connus ou inconnus, des liens autour de centres d'intérêt communs. Bien que très rudimentaire au début, le support a favorisé l'éclosion de rencontres amoureuses, avec toute l'ambiguïté que le terme comporte, tantôt litote, tantôt antiphrase. Les sites dédiés aux rencontres amoureuses sont à présent légion, ils intègrent tous les supports techniquement concevables, laissant à l'internaute le choix des armes, écrit, oral, photographies, vidéos... Leur explosion récente s'accompagne d'une diversification sociale des adeptes, d'une montée en respectabilité de la fréquentation (1), et constitue, sur une large échelle, une vérification expérimentale d'une thèse très classique de philosophie morale.

 

 

Priorité au désir

 
Le commerce des affects sur le net se présente comme une vaste circulation de désirs en quête d'objets, parfaitement conforme aux mécanismes mis en évidence par les philosophes classiques. Pour Hobbes, dans le cadre de la philosophie mécaniste, le désir est un mouvement, un effort, une tendance dans une direction donnée, or un mouvement tend à se poursuivre de lui-même si rien ne l'arrête. Ce ne sont pas donc les qualités intrinsèques de l'objet qui suscitent le désir, mais le désir qui révèle les qualités de son objet:
Mais l'objet, quel qu'il soit, de l'appétit ou du désir d'un homme, est ce que pour sa part celui-ci appelle bon; et il appelle mauvais, l'objet de sa haine et de son aversion; sans valeur et négligeable l'objet de son dédain. En effet ces mots de bon, de mauvais et de digne de dédain s'entendent toujours par rapport à la personne qui les emploie; car il n'existe rien qui soit tel, simplement et absolument ; ni aucune règle commune du bon et du mauvais qui puisse être empruntée à la nature des objets eux-mêmes. (Hobbes, Léviathan, trad. Tricaud, chap. 6, p.48).
La même relation est formulée par Spinoza (2) qui conclut à l'indétermination de l'objet du désir:
N'importe quelle chose peut être par accident cause de joie, de tristesse, de désir. Ethique III, 15, trad Pautrat, p. 232.
Un dispositif analogue est décrit par Locke, pour qui les choses ne sont bonnes ou mauvaises que par rapport au plaisir ou à la douleur qu'elles suscitent (3). Pour Hume, l'amour peut se porter à n'importe quel objet, pourvu que celui-ci soit relié par association d'idées à une source de plaisir. Enfin, pour Rousseau, l'objet du désir est primitivement anonyme, le bon sauvage satisfait son instinct sans choix, au gré de rencontres fortuites, d'où l'absence de rivalité et d'agressivité entre les hommes:
Bornés au seul physique de l'amour, et assez heureux pour ignorer ces préférences qui en irritent le sentiment et en augmentent les difficultés, les hommes doivent sentir moins fréquemment et moins vivement les ardeurs du tempérament et par conséquent avoir entre eux des disputes plus rares, et moins cruelles. L'imagination, qui fait tant de ravages parmi nous, ne parle point à des cœurs sauvages ; chacun attend paisiblement l'impulsion de la nature, s'y livre sans choix, avec plus de plaisir que de fureur, et le besoin satisfait, tout le désir est éteint. (Discours sur l'origine de l'inégalité parmi les hommes, OEuvres complètes, t.III, Paris, Gallimard, 1964, p. 158)
Dans l'état social, l'amour résulte d'une construction mentale, mais il est alors moins l'expression d'un penchant naturel que de sa répression :
Pour qui n'aurait nulle idée de mérite ni de beauté, toute femme serait également bonne, et la première venue serait toujours la plus aimable. Loin que l'amour vienne de la nature, il est la règle et le frein de ses penchants : c'est par lui qu'excepté l'objet aimé, un sexe n'est plus rien pour l'autre. (Emile, livre IV, OEuvres complètes, t. IV, Paris, Gallimard, 1969, p. 494).

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Extension du domaine du plaisir


La mise à l'épreuve expérimentale de la thèse de la priorité du désir fait surgir un risque de déréalisation de son objet et de fermeture du désir sur lui-même dans un mécanisme d'autosatisfaction. Dans un dialogue amoureux assisté par ordinateur l'existence même d'un interlocuteur n'est pas assurée. Il peut s'agir d'un logiciel conçu pour générer des invites aguichantes. Si l'interlocuteur existe, il peut s'agir d'un « fake », d'un « faux profil », en d'autres termes d'un employé d'un centre d'appel, rémunéré pour vendre un service lui-même très rémunérateur.

Le système repose sur la complicité de l'internaute à l'égard de ses propres illusions: « je sais bien que tout cela est peut-être fictif, mais quand même... ».  L'internaute se prend au jeu en acceptant précisément l'éventualité qu'il ne s'agisse que d'un  jeu, un peu plus excitant que les jeux vidéo standards. Le voici donc affairé derrière son écran à remplir des questionnaires, à noter des photos, à commenter des profils, à envoyer des signaux dans tous les azimuts de son cyber-horizon sentimental. Le jeu consiste en micro-gestes de séduction, rythmant une succession de micro-désirs, de coups de coeur infiniment petits, de commencements d'inclination, aussitôt oubliés dans l'évanescence du « temps réel » qui est en fait un temps irréel parce que sans durée.

A supposer que l'internaute ait réussi à capter l'attention d'un interlocuteur réel, celui-ci est désincarné et se présente d'abord comme un pur esprit. Selon certains, le dispositif favoriserait ainsi, par la médiation nécessaire du langage, un accès direct à l'intériorité, auquel, dans la vie non virtuelle, le corps et le physique feraient obstacle. Mais même un pur esprit est capable de mentir, et comment déjouer ses mensonges éventuels ou sa mauvaise foi ?

La déréalisation de l'objet du désir est la manifestation d'une avancée du principe de plaisir, lequel, comme l'a expliqué Freud, se caractérise par une étonnante capacité à ignorer la réalité et à se passer d'elle dans le déclenchement de l'expérience de satisfaction. Les sites de rencontres, comme la plupart des activités sur internet, étendent donc considérablement l'empire du principe de plaisir en abaissant, grâce au paravent de l'anonymat, la pression des contraintes sociales. Ces dernières sont en effet constitutives de la réalité, selon un mécanisme décrit non seulement par Freud, mais déjà par John Locke, pour qui la « loi de réputation » est la principale motivation incitant les hommes à respecter les règles morales (4).

 

 

Retour à l'état de nature

 

Même si la pression sociale n'est pas réduite à zéro, elle est suffisamment basse pour que les sites de rencontres apparaissent comme une concrétisation d'un concept lui aussi très classique en philosophie morale, concept théorique, anhistorique, mais toujours susceptible de réalisations historiques partielles, l'état de nature. Comme on le sait, les versions qu'en donnent Rousseau et Hobbes sont diamétralement opposées. L'expérimentation que constituent les échanges sur un site de rencontres permet-elle de trancher en faveur de l'un ou l'autre ?


En premier lieu, même s'ils sont officiellement orientés vers des affects positifs, les sites de rencontres exposent les internautes à différentes formes de violence qui, pour être principalement verbales (vulgarité, récriminations, insultes, harcèlement, etc.) n'en sont pas moins redoutables parce qu'elles atteignent une cible sans défense. Une autre forme de violence psychologique tout aussi douloureuse est l'évanescence des protagonistes.
Contrairement aux échanges réels, garantis par la continuité de la présence physique, les échanges virtuels peuvent s'interrompre brutalement par volatilité d'un des interlocuteurs. Ils ne comportent aucune forme d'engagement, ce sont des dialogues sans autrui ou en direction d'un autrui précaire et jetable.

Les règles les plus élémentaires de civilité étant suspendues, aucune autre règle du jeu consentie de part et d'autre ne vient y suppléer. Paradoxalement les sites de rencontres sont donc des lieux d'a-socialité, qui tendent à corroborer la version hobbesienne de l'état de nature, dominé par l'esprit de défiance et la légitime défense préventive. Mais en réalité, l'opposition entre Hobbes et Rousseau n'est qu'apparente, puisque Rousseau souligne lui-même la cruauté qui accompagne la pure recherche du plaisir sensuel:
J'ai toujours vu que les jeunes gens corrompus de bonne heure, et livrés aux femmes et à la débauche, étaient inhumains et cruels ; la fougue du tempérament les rendait impatients, vindicatifs, furieux ; leur imagination, pleine d'un seul objet, se refusait à tout le reste ; ils ne connaissaient ni pitié ni miséricorde ; ils auraient sacrifié père, mère, et l'univers entier au moindre de leurs plaisirs. (Emile, livre IV, éd. cit., p. 502).

L'adultère virtuel

Une des formes de violence très rapidement repérée et souvent commentée sur internet est l'adultère assisté par ordinateur. Dès leur apparition les messageries ont permis à nombre de maris d'entretenir une liaison, fût-elle purement virtuelle, avec d'autres femmes que la leur (et réciproquement), ce qui a parfois conduit à la rupture de couples bien réels. Le cas le plus typique est celui d'un adultère commis par avatars interposés sur Second Life (5).
Il ne s'agit pas de savoir si les sites de rencontres favorisent l'adultère, ni si, comme l'affirme Locke, l'idée d'adultère a d'abord été virtuelle avant d'être réelle (6), mais de savoir si la notion même d'adultère virtuel a ou non un sens. Peut-on tromper son conjoint dans un monde virtuel ? Les actions d'un avatar sont-elles assimilables à celles du sujet réel (7) ?

Une première réponse semble évidente. Un délit virtuel n'est pas un délit, de la même manière que, selon Gilbert Ryle, un assassin fictif n'est pas un assassin (8). Si l'on est adepte de la catharsis, on pourrait même considérer que les infidélités virtuelles ont ceci de commode qu'elles préservent des infidélités réelles.
Cette réponse serait acceptable si le virtuel était assimilable au fictif. Or non seulement le monde virtuel que constitue un site de rencontres comporte des interactions et provoque des affects bien réels, mais grâce aux ordinateurs, le virtuel ne se réduit plus à sa composante purement mentale. Dès lors, il n'y a plus de réponse simple à la question. Les nouvelles frontières du réel et du virtuel font émerger une nouvelle casuistique morale et il faut revenir aux fondamentaux.

Dans le cadre d'une morale de l'intention rigoriste, il faut dire que la concupiscence virtuelle n'est pas si différente de la concupiscence réelle, et que l'adultère virtuel ne fait que concrétiser un délit d'intention très ordinaire, celui d'un homme marié qui convoite secrètement une autre femme. Or la réalisation ou la non réalisation de l'intention ne change rien à la teneur morale de celle-ci.

Si on adopte au contraire une interprétation utilitariste, il faut nier le délit. Selon Hume par exemple, la gravité des vices est fonction de leur nocivité sociale. Il faut donc faire la différence entre ceux qui entraînent des dommages réels, et ceux qui n'en entraînent pas. De ce point de vue, l'adultère est une faute moins grave que l'ivrognerie (9). Symétriquement, l'adultère virtuel sera moins grave que l'adultère réel. En effet, si les femmes doivent être chastes, selon Hume, c'est pour que leurs époux puissent être sûrs que leurs enfants sont bien les leurs. Hélas, le champ d'application des interdits excède toujours leur domaine d'utilité (10) : ainsi les femmes trop âgées pour procréer sont-elles chastes inutilement. Internet permet une meilleure adéquation des contraintes et des utilités sociales. Qu'une femme trompe son mari virtuellement est sans inconvénient, puisqu'elle ne court aucun risque de grossesse. La chasteté virtuelle serait donc totalement superflue, donc sans grande valeur morale.

Mais cette réponse utilitariste ne serait pleinement satisfaisante que si les conséquences des interactions virtuelles n'étaient que virtuelles, ce qui n'est pas le cas. Même si elles sont dépourvues de conséquences matérielles, elles peuvent en effet générer des souffrances psychologiques, donc des dommages moraux bien réels et même plus graves, selon certains philosophes du droit, que les dommages matériels. Mais toute souffrance morale n'est pas la conséquence d'une faute morale. Ainsi, dans le cercle d'un jeu, le perdant subit une souffrance sans que le vainqueur puisse en être tenu pour responsable.

Le problème est donc de frontière. Dans un univers virtuel, la frontière entre jeu et réalité est flottante, invisible, insaisissable. Ce qui caractérise le virtuel dans son acception contemporaine est précisément la suppression des frontières entre fiction et réalité, on peut ainsi avancer l'hypothèse que les nouveaux dilemmes moraux surgissent lorsque les protagonistes ne se situent pas du même bord de la frontière invisible entre le virtuel réel et le virtuel fictif. Dans tout jeu, réel ou virtuel, existent des règles explicites ou implicites ; dans le monde réel existent des règles pour pacifier les interactions, mais il est difficile d'imaginer à quoi pourraient ressembler des règles pour des interactions entre un protagoniste se situant dans un monde virtuel et un autre se situant dans le monde réel, tout comme il est difficile d'imaginer une régulation des interactions entre un individu se situant dans l'état de nature et un autre se situant dans un état policé. Mais cette interprétation repose encore sur le postulat selon lequel le sujet moral réside dans le versant réel des interactions. Or, dans un univers virtuel, l'absence de frontière affecte également la localisation du sujet, qui ne possède plus de critère lui permettant de savoir de quel côté de la frontière il se situe lui-même.


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© Marc Parmentier et Mezetulle


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1.    Voir Pascal Lardellier, Le coeur net, célibat et amours sur le web, Paris, Belin, 2004, plus récemment: Jean-Claude Kaufmann, Sex-amour, Paris, Albin Michel, 2010.
2.    « Il ressort donc de tout cela que, quand nous nous efforçons à une chose, quand nous la voulons, ou aspirons à elle, ou la désirons, ce n'est jamais parce que nous jugeons qu'elle est bonne, mais au contraire, si nous jugeons qu'une chose est bonne, c'est précisément parce que nous nous y efforçons, nous la voulons, ou aspirons à elle, ou la désirons » (Ethique, III, 11, scolie trad. Pautrat, Paris, Seuil, 1988, p. 221).
3.    « Nous nommons bien, tout ce qui est propre à produire et à augmenter le plaisir en nous, ou à diminuer et abréger la douleur, ou bien, à nous procurer ou conserver la possession de tout autre bien, ou l'absence de quelque mal que ce soit. Au contraire nous appelons mal, ce qui est propre à produire ou à augmenter en nous quelque douleur, ou à diminuer quelque plaisir que ce soit; ou bien, à nous causer du mal, ou à nous priver de quelque bien que ce soit... » (Essai sur l'entendement humain, trad. P. Coste, éd. P. Hamou, 2.20.2, p. 385).
4.    « Mais je crois pouvoir dire que quiconque s'imagine que l'approbation et le blâme ne sont pas de puissants motifs pour engager les hommes à se conformer aux opinions et aux maximes de ceux avec qui ils conversent, ne paraît pas fort bien instruit de l'histoire du genre humain, ni avoir pénétré fort avant dans la nature des hommes, dont il trouvera que la plus grande partie se gouverne principalement, pour ne pas dire uniquement, par la loi de la coutume : d'où vient qu'ils ne pensent qu'à ce qui peut leur conserver l'estime de ceux qu'ils fréquentent, sans se mettre beaucoup en peine des lois de Dieu ou de celles du magistrat. » (Locke, Essai sur l'entendement humain, éd. cit., p. 549).
5.    Une citoyenne anglaise, Amy Taylor, a découvert la liaison de son mari, sur Second Life, avec un autre avatar, a demandé le divorce après que son mari l’eut «trompée virtuellement». L'affaire a été relatée par le Daily Mail le 14 novembre 2008.
6.    Il est amusant de noter que Locke fait naître l'adultère de l'imagination d'Adam et non de l'observation d'une réalité (Essai sur l'entendement humain, éd. cit., p. 698-699).
7.    La question du statut des avatars est posée dès l'apparition des premiers jeux de rôle sur ordinateur : « Des questions de fond finirent par émerger après une certaine pratique. Par exemple les avatars devaient-ils être considérés comme une sorte d'extension symbolique des personnes humaines qui les animent ou bien n'étaient-ils que des mannequins-outils, des robots télécommandés destinés à tous usages et manipulables sans attentions particulières? » (P. Quéau, Le virtuel, vertus et vertiges, Seyssel, Champ Vallon ; Bry-sur-Marne, 1993, p. 68).
8.    « Ainsi, il est faux qu'il y ait deux espèces de meurtriers, ceux qui assassinent vraiment et ceux qui, à la scène, jouent le rôle d'un meurtrier car ces derniers ne sont pas des assassins. Leurs meurtres n'ont pas un caractère insaisissable et factice et les acteurs jouent un rôle qui requiert qu'ils paraissent assassiner sans le faire réellement. De même que les assassinats simulés ne sont pas des assassinats, 1es visions et les sons imaginés ne sont ni des visions ni des sons. Ils ne sont donc ni des visions vagues ou des sons assourdis ni des visions ou des sons privés.» (G. Ryle, La notion d'esprit, trad. S. Stern-Gillet, Paris, Payot, 1978, p. 137).
9.    « Si l'amour illégitime et l'infidélité dans le mariage sont les plus fréquents dans les siècles de luxe, l'ivrognerie, vice plus honteux et plus nuisible au corps et à l'esprit, s'y montre bien plus rarement. » (Essai sur le luxe, Discours politiques de D. Hume, traduits de l'anglais, Amsterdam, 1754, p. 63).
10.    « ...une fois qu'une règle de ce genre est établie, les hommes sont enclins à l'étendre au delà des principes dont elle a d'abord résulté » (Traité de la nature humaine, III, trad. P. Saltel, Paris, Flammarion, 1993, p. 191).


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