15 novembre 2009
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Bloc-notes
Ils ont battu les Springueboques, et le baryton Jean-Philippe Lafont a également gagné... en hauteur!
Enorme match du XV de France contre les champions du monde, les Springboks d'Afrique du Sud, vendredi soir à Toulouse, remporté 20 à 13 par les Bleus qui, outre leur pugnacité et leur virtuosité, avaient retrouvé une tenue présentable : maillot vraiment bleu, short blanc et chaussettes rouges.
Oui je sais, les onze français ont battu la République d'Irlande hier soir à Croke Park et il serait plus séant de parler de foot aujourd'hui. Mais, justement, alors que les deux équipes nationales sont confrontées au même problème classique (accorder pour le mieux des individualités brillantes qui souvent évoluent plus à l'aise dans leurs clubs respectifs), il me semble que Marc Lièvremont et ses collaborateurs ont pris une longueur d'avance sur Raymond Domenech en réussissant une « mayonnaise » très ferme et convaincante face aux champions du monde en titre (1).
Que dire sur le match après les commentaires des professionnels ? J'ajouterai une mention spéciale pour le buteur Julien Dupuy, si émouvant dans sa fragilité, et toujours si fragile même quand il réussissait, avec ou contre le vent. Décidément, même après une rencontre aussi « physique », on n'arrivera jamais à me convaincre que le rugby est un sport de brutes.
Des brutes ces Springboks, qui ne pensent qu'à l'engagement physique ? vous n'y pensez pas ! Au dire de leur sélectionneur Peter de Villiers et de leur capitaine Victor Matfield, ces gaillards hypersensibles ont été « perturbés » par le massacre de l'hymne national sud-africain auquel le chanteur Ras Dumisani s'est livré. Massacre tellement audible que le public toulousain eut bien du mal à contenir son hilarité et qu'on a frôlé l'incident diplomatique. Mauvaise pioche pour l'ambassade d'Afrique du Sud en France à qui on avait justement demandé de choisir le chanteur. Pour faire bonne mesure, de Villiers a également trouvé que l'arbitre fut un élément perturbateur pour son équipe.
Mais je ne résiste pas au plaisir de noter un autre couac, minuscule celui-là. Je ne m'étais pas aperçue que la voix du baryton-basse Jean-Philippe Lafont qui a chanté La Marseillaise (sans la massacrer, bien au contraire!) avait de nouveau mué : aux dires du commentateur de France 2 il s'agissait d'un ténor...
1 - Pour être tout à fait honnête, je dois ajouter à la décharge des footballeurs sur qui pesait une grosse pression, que la rencontre de foot avait un enjeu important pour la qualification en Coupe du monde, alors que le match de rugby s'inscrivait dans une série de tests.
Ils ont battu les Springueboques, et le baryton Jean-Philippe Lafont a également gagné... en hauteur!
En ligne le 15 nov 2009
Enorme match du XV de France contre les champions du monde, les Springboks d'Afrique du Sud, vendredi soir à Toulouse, remporté 20 à 13 par les Bleus qui, outre leur pugnacité et leur virtuosité, avaient retrouvé une tenue présentable : maillot vraiment bleu, short blanc et chaussettes rouges.
Oui je sais, les onze français ont battu la République d'Irlande hier soir à Croke Park et il serait plus séant de parler de foot aujourd'hui. Mais, justement, alors que les deux équipes nationales sont confrontées au même problème classique (accorder pour le mieux des individualités brillantes qui souvent évoluent plus à l'aise dans leurs clubs respectifs), il me semble que Marc Lièvremont et ses collaborateurs ont pris une longueur d'avance sur Raymond Domenech en réussissant une « mayonnaise » très ferme et convaincante face aux champions du monde en titre (1).
Que dire sur le match après les commentaires des professionnels ? J'ajouterai une mention spéciale pour le buteur Julien Dupuy, si émouvant dans sa fragilité, et toujours si fragile même quand il réussissait, avec ou contre le vent. Décidément, même après une rencontre aussi « physique », on n'arrivera jamais à me convaincre que le rugby est un sport de brutes.
Des brutes ces Springboks, qui ne pensent qu'à l'engagement physique ? vous n'y pensez pas ! Au dire de leur sélectionneur Peter de Villiers et de leur capitaine Victor Matfield, ces gaillards hypersensibles ont été « perturbés » par le massacre de l'hymne national sud-africain auquel le chanteur Ras Dumisani s'est livré. Massacre tellement audible que le public toulousain eut bien du mal à contenir son hilarité et qu'on a frôlé l'incident diplomatique. Mauvaise pioche pour l'ambassade d'Afrique du Sud en France à qui on avait justement demandé de choisir le chanteur. Pour faire bonne mesure, de Villiers a également trouvé que l'arbitre fut un élément perturbateur pour son équipe.
Mais je ne résiste pas au plaisir de noter un autre couac, minuscule celui-là. Je ne m'étais pas aperçue que la voix du baryton-basse Jean-Philippe Lafont qui a chanté La Marseillaise (sans la massacrer, bien au contraire!) avait de nouveau mué : aux dires du commentateur de France 2 il s'agissait d'un ténor...
1 - Pour être tout à fait honnête, je dois ajouter à la décharge des footballeurs sur qui pesait une grosse pression, que la rencontre de foot avait un enjeu important pour la qualification en Coupe du monde, alors que le match de rugby s'inscrivait dans une série de tests.