Bloc-notes nouveauté sur Mezetulle
Le livre de Jean-Claude Milner Malaise dans la peinture. A propos de La Mort de Marat (Paris : INHA /Ophrys, 2012)
Jamais Jean-Claude Milner n’avait parlé de peinture – ou de tableaux – en tout cas n’avait accordé à cet art une attention exclusive au point de lui consacrer une réflexion soutenue sous la forme d’un livre.
C’est peut-être parce que, jusqu’à présent, il n’y avait pas trouvé de défi suffisamment fort, capable, comme celui qu’il relève, de porter le trouble, de révéler un malaise dans la peinture et même à travers et au-delà d’elle, dans la civilisation du regard qu’on voit s’effacer sous nos yeux. Le trouble est d’autant plus remarquable qu’il émane d’un peintre - Jacques Louis David - écrasé par l’étiquette presque infamante de « néo-classique », chargé de l’admiration compassée et légèrement méprisante vouée par les amateurs d’aujourd’hui à ceux qui savaient peindre un peu trop bien.
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